Portrait du marché en génie aérospatial

Présentation du programme

Au premier cycle, l'Université Laval ne propose pas de programme consacré exclusivement au génie aérospatial. Toutefois, les étudiants de plusieurs programmes de la Faculté des sciences et de génie, notamment en génie mécanique, génie électrique, génie physique, génie des matériaux, génie informatique et génie logiciel désireux d'entreprendre une carrière dans l'industrie aérospatiale et de baigner dans ce milieu excitant sont encouragés à adhérer au Centre de formation pratique en conception et innovation en aérospatiale (CFPCIA). Le Centre propose aux étudiants de 1er cycle des stages pratiques en entreprise et, pour les étudiants qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans le domaine, une initiation à la recherche.

Le génie aérospatial à l'Université Laval s'enseigne au deuxième cycle, dans le cadre d'une maîtrise interuniversitaire. Dans ce programme, les étudiants acquièrent des connaissances techniques et scientifiques très poussées dans une spécialisation du génie aérospatial. Ils peuvent appliquer leurs connaissances théoriques à des problèmes actuels de l'industrie aérospatiale. Ils apprennent à modéliser et à résoudre ces problèmes, et à comprendre les étapes et les éléments nécessaires à la réalisation d'un projet et à la mise au point d'un produit.

Source : Faculté des sciences et de génie, le site du gouvernement du Canada

Champs d'expertise

  • Essais en vol
  • Matériaux
  • Structure
  • Matériel de soutien
  • Avionique
  • Aérodynamique
  • Aéroélasticité
  • Commande
  • Conception assistée par ordinateur
  • Fabrication assistée par ordinateur
  • Enseignement
  • Transfert de chaleur
  • Environnement spatial
  • Propulsion

Source : Repères

Titres de postes

  • Ingénieur en aérodynamique
  • Ingénieur en aéronautique
  • Ingénieur aérospatial
  • Ingénieur en conception d'aéronefs
  • Ingénieur en essais aérospatiaux
  • Ingénieur en structures aérospatiales
  • Ingénieur en systèmes aérospatiaux

Sources : Service du développement professionnel, Repères, IMT en ligne

Fonctions

L'ingénieur aérospatial est une personne qui conçoit, élabore et dirige les projets de fabrication, de modification, de certification et d'entretien des véhicules aérospatiaux tels que des avions, des hélicoptères, des aéroglisseurs, des satellites et des fusées ou des composantes de véhicules comme des moteurs ainsi que du matériel utilisé à des fins commerciales, scientifiques ou militaires en vue d'obtenir un déplacement sécuritaire, performant et précis de ces véhicules dans l'air ou dans l'espace.

  • Concevoir et mettre au point des véhicules, des systèmes et des composantes aérospatiales, par exemple des aéronefs, des engins spatiaux, des missiles, des satellites et des systèmes de communication dans l'espace
  • Établir les coûts estimatifs en collaboration avec d'autres ingénieurs spécialisés (mécanique, électronique)
  • Mettre au point et diriger des simulations informatiques de véhicules, de systèmes et de composantes aérospatiaux en ayant recours à des modèles mathématiques avancés
  • Calculer la stabilité des structures, le poids utile, la puissance et la poussée des moteurs ainsi que le comportement en vol
  • Analyser et résoudre les problèmes rencontrés lors des essais : fatigue et vibration des métaux, effet de la chaleur due à la friction de l'air, relation poids utile-charge à transporter
  • Préparer les spécifications du matériel et des procédés utilisés dans la fabrication, l'entretien, la réparation ou la modification de l'aérospatiale
  • Superviser et coordonner la fabrication, l'assemblage, la modification, la réparation et la révision de l'aéronef ou de l'engin spatial
  • Coordonner les vols d'essai et les essais au sol des aéronefs et des engins spatiaux
  • Élaborer des prescriptions d'emploi, des calendriers d'entretien et des manuels pour les opérateurs
  • Élaborer les phases techniques du soutien logistique et opérationnel des véhicules et systèmes aérospatiaux
  • Enquêter et faire des rapports sur les défectuosités des structures ou tout autre composante ou système, les accidents ou incidents, et faire des recommandations pour apporter des mesures correctives
  • Rédiger des rapports techniques et de la documentation technique s'adressant aux utilisateurs ou aux ingénieurs spécialisés

Sources : Repères, Service du développement professionnel, IMT en ligne

Exigences

La personne doit être membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec pour exercer les activités et porter le titre que la loi lui réserve.

Qualités personnelles exigées

  • Créativité et curiosité intellectuelle
  • Capacité d'analyse
  • Connaissance des lois et normes en hygiène et sécurité alimentaire
  • Facilité à travailler en équipe et à communiquer
  • Esprit d'initiative et de leadership
  • Minutie, précision et souci du détail
  • Engagement et sens des responsabilités
  • Sens de l'observation
  • Autonomie

Compétences souvent exigées par les employeurs

  • Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
  • Bonne connaissance en informatique
  • Esprit d'équipe et aptitude pour le travail en équipe
  • Facilité d'adaptation aux nombreux changements technologiques

Pour acquérir ou parfaire une compétence recherchée par les employeurs, consultez le site du Service du développement professionnel - Formation continue. En inscrivant une compétence, vous obtiendrez la liste de toutes les formations associées, par exemple : gestion de projet, communication, etc.

Sources : Service du développement professionnel, Repères, le site du gouvernement du Canada, Métiers Québec

Employeurs

  • Établissements d'enseignement universitaire
  • Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces
  • Gouvernement fédéral
  • Industries aérospatiale et aéronautique
  • Transporteurs aériens
  • Entreprises de maintenance d'aéronefs
  • Forces armées canadiennes

Sources : Faculté des sciences et de génie, Repères, le site du gouvernement du Canada

Découvrez des entreprises qui recrutent à l'UL!

Cette section est réservée aux étudiants et aux diplômés.

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Secteurs d'emploi

Secteurs des emplois en génie aérospatial Pourcentage
Fabrication 72,1 %
   - fabrication de matériel de transport (y compris la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces) 62,7 %
   - fabrication de machines 6,6 %
Services professionnels, scientifiques et techniques 12,5 %
   - architecture, génie et services connexes 8,7 %
Administration publique fédérale 9,1 %
Transport et entreposage 5,3 %

Source : le site du gouvernement du Canada 

Perspectives d’emploi

Les perspectives d'emploi d'Emploi-Québec pour 2015-2019 sont favorables.
Les perspectives d'emploi du site du gouvernement du Canada pour 2015-2019 sont bonnes.

Malgré d'importantes variations annuelles, le nombre d'ingénieurs en aérospatiale a augmenté de façon notable au cours des dernières années. Cette évolution s'explique en premier lieu par les tendances qui influencent l'industrie de la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces. Étant donné qu'on prévoit un bon niveau de croissance dans cette industrie, le nombre d'ingénieurs en aérospatiale devrait augmenter de façon notable au cours des prochaines années.

Face au nombre insuffisant de diplômés universitaires, l'embauche d'ingénieurs en aérospatiale provenant de l'étranger est particulièrement fréquente, comme l'illustre la forte proportion d'immigrants et de travailleurs étrangers temporaires dans cette profession, soit plus de 43 % en 2011 par rapport à la moyenne d'environ 14 % pour l'ensemble des professions, selon les données de l'Enquête nationale auprès des ménages. Cette proportion pourrait augmenter à l'avenir, car l'Ordre des ingénieurs du Québec développe actuellement des outils pour permettre aux personnes qui ont obtenu leur diplôme à l'étranger de déposer leur demande à l'Ordre avant d'arriver au pays et d'accélérer le traitement des demandes.

Source : Repères, le site du gouvernement du Canada

Constats de votre conseiller en emploi

  • Les stages sont une excellente façon d'acquérir de l'expérience professionnelle dans le secteur de l'aérospatiale. En faisant partie du Centre de formation pratique en conception et innovation en aérospatiale (CFPCIA), vous aurez accès à de nombreuses offres très intéressantes d'employeurs importants (Pratt & Whitney, CAE, Bombardier, Siemens, Bell Hélicoptère, etc.). Pour la première année d'opération du Centre (2017), 10 stages ont été réalisés par les étudiants de différents programmes (génie mécanique, génie physique, génie logiciel, MBA). Une perspective croissante des stages est fortement envisagée.
  • Les implications étudiantes (Groupe d'aérospatial de l'Université Laval (GAUL), Avion-cargo, Club système embarqué) sont appréciées par les employeurs. Elles enrichissent votre candidature puisque vous pouvez appliquer vos connaissances et développer de nouvelles compétences pratiques. Elles démontrent également votre intérêt pour le secteur. Les étudiants faisant partie des projets étudiants sont automatiquement admis au CFPCIA tandis que les autres peuvent déposer une demande qui sera analysée.
  • Des activités sont organisées tout au long de l'année pour vous faire mieux connaître le secteur, entre autres le Cocktail de recrutement en aérospatial et aéronautique. Participer à ces activités vous permettra de développer votre réseau de contacts, ce qui vous aidera dans votre recherche de stage et d'emploi.
  • Montréal est la seule région dans le monde où toutes les pièces d'un avion peuvent être retrouvées dans un rayon de 30 km. La ville fait partie des trois pôles d'importance dans le monde avec Toulouse (Airbus) et Seattle (Boeing).
  • La région de Montréal compte 235 entreprises, 42 000 emplois et génère des revenus de 12 milliards annuellement. Principales activités : jets régionaux et moyens porteurs (C-Series), hélicoptères commerciaux et militaires, petits moteurs à turbine, technologie de modélisateurs et de simulation de vol, télécommunications aérospatiales, systèmes de trains d'atterrisage militaires et civils, maintenance et réparation d'aéronefs commerciaux.
  • Plusieurs entreprises de la région de Québec sont d'importants fournisseurs de pièces pour l'industrie aérospatiale dans le monde : ABB, PCM Innovation, LG Cloutier, APN, Huot, Thales Canada, Laflamme Aéro, etc.).
  • Entre 2010 et 2030, plus de 30 000 nouveaux avions devront être construits pour suffire à la demande du marché.
  • Pour ce qui est de la maîtrise en aérospatiale, les étudiants font un an d'études à l'Université Laval et complètent leur deuxième année dans différentes universités à Montréal (McGill, Concordia, Polytechnique, ETS, etc.).
  • Le fait que Bombardier puisse maintenant vendre ses avions sans droits compensatoires aux États-Unis ouvre le tiers du marché mondial dans cette région du monde. L'alliance avec Airbus devrait permettre d'élargir l'offre de produits et de générer des ventes supplémentaires.
  • Cette industrie entre dans l'ère de l'industrie 4.0 et plusieurs investissements sont à prévoir au niveau technologique. Ce secteur est donc en pleine période d'investissements. Aucun ralentissement majeur n'est prévu dans un avenir prochain.
  • N'hésitez surtout pas à prendre rendez-vous, dès votre première année de baccalauréat, avec votre conseiller en emploi!

Benoît Laganière, conseiller en emploi

Statistiques de placement

Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de la maîtrise en génie aérospatial, aéronautique et astronautique de 2013 connaissaient la situation suivante en janvier 2015 :

Personnes diplômées visées par l'enquête

Taux de réponse

En emploi

À la recherche d'un emploi

Aux études

Personnes Inactives

Taux de chômage

L'emploi à temps plein et ses caractéristiques

Les études en rapport avec la formation

À temps plein

Durée de recherche

Salaire hebd. brut moyen

En rapport avec la formation

N

%

%

%

%

%

%

%

semaines

$

%

%

40

67,5

85,2

11,1

0,0

3,7

11,5

100

n/d

1235

82,6

n/d

Sources : ministère de l'Enseignement supérieur, le site du gouvernement du Canada

Données salariales

Selon Repères, en date de 2016, le salaire minimum moyen se situait entre 43 000 $ et 48 000 $ et le salaire maximum moyen entre 100 000 $ et 125 000 $.

Critères d’admissibilité à la profession

La maîtrise en génie aérospatial ne donne pas accès directement à l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) si on n'a pas de diplôme de baccalauréat en ingénierie. Il existe plusieurs façons de devenir membre de l'OIQ. À ce sujet, on peut consulter la page la Boussole dans le site de l'OIQ.

Mise à jour : mars 2018