La valeur d’une expérience à l’international

Aimeriez-vous poursuivre vos études ou faire un stage à l’étranger afin d’acquérir une expérience internationale? Chaque année, plusieurs jeunes partent à l’aventure pour étudier à l’international, découvrir une autre culture, parfaire l’apprentissage d’une langue ou développer de nouvelles compétences. Outre l’acquisition de connaissances et d’habiletés pratiques, les bénéfices sont généralement considérables sur le plan personnel, en plus de vous positionner comme un candidat de choix pour un employeur.

De nombreux étudiants qui sont partis faire une ou des sessions d’études à l’international vous diront que l’expérience leur aura permis de développer leur capacité d’adaptation et leur autonomie, devant apprendre à s’intégrer rapidement à un nouveau milieu et parfois une autre langue. Plusieurs profitent aussi de leur séjour à l’étranger pour établir des contacts dans une autre région du monde. Autant d’atouts qu’ils pourront faire valoir une fois revenus au Québec afin d’intégrer une multinationale ou une entreprise faisant de l’import-export par exemple.

Des exemples concrets de réussite

Grâce à un stage ou un emploi réalisé à l’international, certains ont obtenu directement un emploi à leur retour au Québec.

Par exemple, avec l’aide de l’organisme étudiant AEISEC, Anne Marie Pineault a terminé sa maîtrise par un stage d’un an au Costa Rica, au sein d’une compagnie multinationale. « J’ai acquis une expérience que je n’aurais jamais pu avoir si tôt dans mon cheminement, dit-elle. En effet, j’avais pour mandat de créer et de mettre sur pied un département de ressources humaines pour trois pays d’Amérique centrale. » Pendant son séjour, en plus de mettre en pratique les connaissances acquises au MBA, elle a développé son sens de la débrouillardise et a appris à mieux gérer son stress. Elle a aussi découvert la culture latino-américaine et a grandement amélioré sa connaissance de l’espagnol. Cela lui a permis d’obtenir un emploi à son retour au Québec pour un organisme dont 60 % de la clientèle est hispanophone.

De son côté, Émile Kamdem a choisi l’Allemagne, après ses études, pour y travailler. Pour lui aussi, l’expérience acquise à l’étranger a été reconnue par un employeur québécois. « Le fait de faire de l’ingénierie de pointe en Allemagne a facilité mon insertion dans une grande compagnie de télécommunications à Montréal. »

Tous les jeunes interrogés affirment qu’ils ont appris autant sur eux-mêmes que sur la culture dans laquelle ils étaient plongés. Ils ont développé leur capacité d’adaptation et plusieurs autres compétences personnelles et professionnelles recherchées par les employeurs. Tous souhaitent un jour repartir à l’étranger, pour les défis que l’aventure représente et pour la découverte – de l’autre et de soi – que cela permet.

Quelques ressources pour vous lancer :

N’hésitez pas à tenter l’aventure, les projets à l’international ouvrent les portes du marché du travail!